6 mars 2008
Annick Carrier
Contrairement aux stéréotypes véhiculés dans notre société, que ce soit par les médias ou la croyance populaire, le vieillissement de la population implique bien d'autres domaines que les finances publiques. Lors de la 18e édition du Gérontoclub, tenu par le Centre universitaire de formation en gérontologie le 22 février, les sept conférenciers réunis ont démontré l'étendue des disciplines concernées par ce vieillissement et les multiples enjeux qui y sont liés.
Parmi les enjeux les plus préoccupants, la santé est arrivée au 1er rang. Des recherches concernant différents sujets comme la prise de tranquillisants et la santé mentale, le rôle des antioxydants dans le cas des maladies cardiovasculaires, la prévention des chutes par le dépistage, la réadaptation physique intensive et l'impact de la nutrition ont été présentées devant une cinquantaine d'intervenants et d'étudiants ayant choisi de poursuivre des études supérieures en gérontologie.
Rachel Janvier faisait partie de ces étudiants réunis pour discuter des enjeux et des questionnements relatifs à l'intervention gérontologique. À 62 ans, elle est retournée sur les bancs d'école après avoir été infirmière pendant plus de 30 ans. Son expérience pratique du soutien à domicile a créé en elle le désir de contribuer à la recherche de nouvelles méthodes pour soigner les aînés. Elle s'est intéressée aux limites des soins à domicile tels qu'ils sont prodigués en 2008 et aux enjeux éthiques entraînés par ces derniers.
Dans ses pistes d'action pour améliorer les soins et réduire le nombre de dilemmes éthiques que vivent les professionnels, Rachel Janvier propose notamment que le soutien à domicile soit planifié en fonction de grilles personnalisées, qui prennent en considération le temps réel requis pour chaque patient, selon sa condition physique à lui.
La conférence du doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Réjean Hébert, coprésident de la Consultation sur les conditions de vie des aînés, est venue clore le Gérontoclub 2008. Réjean Hébert a dressé un portrait global de la situation des aînés en abordant tant l'aspect de l'architecture des villes, des normes de construction en habitation et du transport en commun que de l'économie du pays. «Il faut cesser de croire que les aînés sont un fardeau, et commencer à valoriser leur apport à notre société. C'est notre système de valeurs qui doit changer», a-t-il dit, soulignant au passage que les aînés génèrent annuellement quelque 5 milliards de dollars dans l'économie canadienne, grâce à leur contribution fiscale estimée à 2,2 milliards, et à leur travail bénévole évalué à 3,1 milliards en 2007.
6 mars 2008 (no 1)
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Une vision novatrice de la santé
Au-delà des préjugés sur les aînés
2 juillet 2009 (no 20)
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Découverte fondamentale sur les cancers hormono-dépendants
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